Les sept weekends vécus dans cette carrière, que j’appelle la grotte, ont été un immense cadeau. Dans ce lieu longtemps exploré par de les mains des hommes, des puits de nature luxuriante se sont installés, des oiseaux y nichent, des petits animaux y vivent. Aujourd’hui une atmosphère paisible et une grande humanité émanent de cette grotte. Graver ces âmes cœurs sur ces 14 murs de 220cm de large par 3/4metres de hauteur, furent des journées riches, intenses, des moments inoubliables d’unité, dans le présent, comme si je me trouvais en dehors de l’espace-temps. Pourtant, je ne pensais pas que les personnes qui eurent l’occasion de la visiter, seraient aussi touchées par ce lieu. Cela m’émeut beaucoup.
Le visiteurs de la grotte
Des jeunes visiteurs se présentaient tous les samedis, la grotte faisait partie de leur terrain de jeu. La première fois qu’ils m’ont aperçue, ils ont eu très peur. Après quoi j’ai parlé de mes gravures. Je n’oublierai jamais ce jeune garçon qui me demanda en regardant les gravures : « Madame, ce sont des alliens ? J’ai souri et j’ai dit, peut-être… »
Il y avait aussi, ma fille Victoria et son amie Flora ESPIOT, qui se préoccupaient de me faire savoir qu’il fallait s’arrêter pour boire et manger. Il est vrai que tant que j’étais dedans, je n’éprouvais plus ni faim, ni soif.La grotte aux âmes cœurs est la première grotte investit par l’artiste, gravée en 14 jours, en résidence d’artiste spontané.
Regarder le reportage de Julien Darblade
Reception des invités de Burning Heart manifeste dans la grotte le 12 octobre 2019.
Credit photos : Laetitia Espiot & Cecile Dubourg Celia Gouveiac et Julien Darblade