Être

Burning Heart manifesto https://www.gouveiac.com/burning-heart-manifeste/
 Avant tout, être, expérimenter…

Créer c’est manifester ce qui surgit de l’intérieur, ce qui fait rage ou brûle en soi.
Mon engagement avec l’art, c’est avant tout celui de la vie. Celui d’aller au-delà de ce qu’on veut me faire croire…

Celia Gouveiac née au Brésil. Passionnée d’Art dès son plus jeune âge, elle étudie la danse, la musique, le théâtre et la sculpture. Ses œuvres coexistent dans un univers cohérent, fruits d’un parcours singulier et d’un matériel basé sur la relation humaine. Authentique, elle fuit tout alibi intellectuel, travaillant et défendant son rapport à la matérialité, le pouvoir de la main dans l’art. Son travail est l’expression d’une spiritualité contemporaine, celle qui respecte les différences, les valorisent et les questionnent et convie le public pour une nouvelle vision engageant un échange chaleureux.

La femme et artiste croit profondément que l’Art peut être l’instrument d’une transformation sociale et un puissant activateur des consciences.

Que ce soit en modelage (de la cire pour une production en bronze) ou en taille directe (à la tronçonneuse sur du bois de chêne qu’elle affectionne temps) ou l’exploration d’une grotte cachée, ce qui importe pour l’artiste au moment où elle crée, c’est la fusion entre elle, le support et l’outil, en dehors de toute intellectualisation, dans une intelligence de la main et de la nécessité du faire. L’expression spontanée d’un état qui ne lui appartient plus une fois achevé, qui appartient au regard du public. Une attention particulière est portée aux accidents, ceux de la matière, ceux de l’outil, car comme dans la vie ils ont leur importance. 

En résulte des formes à la simplicité puissante, des élévations qui se dressent devant nous, transcendent le réel pour porter haut leur message universel. 

Virginie Baro

Celia est une chercheuse qui marche via la compréhension de l’humain et ainsi faisant elle accomplie son chemin personnel.  » De l’ombre vers la lumière« .

La grotte aux tettes Brisées/cachées

La grotte aux âmes coeurs – 2019

 
La grotte aux âmes coeurs
Burning heart 2019

Que se passerait-il si chacun vivait selon son cœur ?

Se placer dans le cœur c’est à dire dans l’amour et non dans la raison qui raisonne pour juger moralement des affaires du monde c’est à dire des affaires des hommes.

S’embrasser c’est n’être que là dans l’instant dans la présence essentielle et totale c’est connaitre l’embrasement de l’amour dans ce rapprochement de deux identités qui se fondent et dessinent dans cette fusion la forme stylisée d’un cœur, symbole universel d’amour. Sculpter un cœur en place de tête c’est montrer le chemin d’une bienveillance à l’œuvre quand la communauté des âmes se reconnaissant pour sœurs. Répendent la force vive et sacrée de dire oui à la vie, oui à l’amour.

Cecile Dubourg

Figures humaine

La penseuse – bronze – 2/8 2017

Célia Gouveiac inscrit son travail dans une démarche clairement pensée qui va vers la lumière, l’accomplissement et le bonheur.

Convaincue que la vocation de l’humanité n’est pas le tragique mais le bonheur l’artiste trace un chemin que chacun peut emprunter de l’ombre vers la lumière. Les bronzes marquent un instant consacré à l’harmonie à la beauté et à la force des corps féminins. L’artiste met au service de la grâce d’une attitude, d’un corps tendu ou au repos la puissance du bronze et de la métallurgie démiurgique.

Celia Gouveiac inscribes her work in a clearly thought process that goes towards light, fulfilment and happiness. Convinced that the vocation of humanity is not tragic but happiness, the artist traces a path that everyone can take from the shadows to the light. The bronzes mark a moment devoted to harmony with the beauty and strength of female bodies. The artist places in the service of the grace of an attitude, a body stretched or at rest the power of bronze and demiurgic metallurgy. BY the eyes of Françoise Charles-Daubert, Philosopher and essayist.

Pourquoi sculpter ? C’est quoi sculpter ?

Sculpter c’est enlever, aller du plus massif au plus léger faire éclore de la matérialité la plus compacte une respiration formelle. Prendre le risque du geste irréversible.

Ôter, creuser, jusqu’à l’épure, franchir, percer jusqu’à rencontrer le cœur palpitant de la masse, essentialiser encore et toujours pour atteindre à l’identité du bloc et faire parler sa singularité.

Révéler en creux par l’œil et la main du sculpteur, savoir ce qui dans la   terre, le bronze, la pierre, le bois veut émerger et advenir. Sculpter c’est scruter et pousser la matière dans ses retranchements jusqu’à révéler le plus essentiel le plus lumineux en quête de vérité. Sculpter c’est faire confiance aux vides comprendre qu’il nous ait essentiel d’accueillir les opposés, les laisser dialoguer et se compléter pour que naisse l’inédit.

Les trois séries de travaux de Celia Gouveiac, aussi distinctes soient elles sont cependant la préfiguration d’un parcours qui s’étend du plus académique : Les Nus au dépassement de cette esthétique en quête de son propre style : la série Être jusqu’à l’expression assumée d’un choix qui dit « Oui à la Vie  » : les Ames Cœurs.

Être brisées


Celia Gouveiac avec son ancien maître sculpteur Petrus, dans son ancien atelier parisien, rue, Jacques Coeur en 2007, où elle avait suivi son enseignement pendant trois ans.
l’artiste à l’oeuvre – le baiser – 2005

sculpture en taille humaine

Credits photos : Amaryllis Joskowicz, Julien Darblade, Patrick Causse, Victoria Gouveac